Suite à une interview de Raphaël Bartlomé, responsable juridique de l’UFC-Que choisir, dans les colonnes de l’un de nos confrères, les Entreprises du Voyage ont envoyé une mise au point pour rectifier des propos jugés erronés. Tour Hebdo la publie dans son intégralité.
"L’interview de Raphaël Bartlomé (Tourmag du 7 juillet) est un tissu de mensonges qui en discrédite l’auteur.
Raphaël Bartlomé dit : « Nous sommes revenus auprès de nos interlocuteurs pour connaître l’avancement de sa création (de la commission). Au bout de trois mois, on ne voyait rien venir… »
C’est FAUX
Ce sont EdV et le SETO qui ont approché l’UFC dès le 28 mail), soit deux mois, et non trois, après la publication de l’ordonnance. cf. mail EdV (1) et réponse UFC (2).
L’engagement pris par EdV et le SETO, validé par le secrétaire d’Etat au tourisme est très clair : il fait référence aux « difficultés financières » des clients (1).
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« Les syndicats proposent l’envoi d’un simple mail »
C’est FAUX
Comme nous nous y sommes engagés, c’est « sous l’égide de la Médiation du Tourisme et des Voyages » que les dossiers sont instruits. Raphaël Bartlomé a proposé un formulaire en ligne dont le principe a été immédiatement validé. Le 16 juin, l’adresse est créée. Tout avance normalement (3).
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« Nous (UFC) avons construit des modèles de réponses »
C’est FAUX… ou ils ne nous ont jamais été communiqués.
« Les négociations se sont embourbées et soldées par une fin de non-recevoir avec une proposition non réaliste »
C’est FAUX
Bien que les discussions se soient effectuées sur la base d’une proposition assez peu réaliste de l’UFC (4) qui a donné lieu à une visio-conférence le 22 juin, EdV et le SETO ont accepté de sortir du cadre de leur engagement initial, limité aux « difficultés financières » afin d’intégrer de nouvelles situations telles que les mutations à l’étranger, le décès…
Mais nous ne pouvions, par exemple, pas accepter l’automaticité du remboursement pour « les bénéficiaires des allocations familiales » qui peuvent n’avoir aucune difficulté financière, ou « les couples séparés », l’utilisation de l’avoir permettant de changer le nom d’un des voyageurs. Les notions de « baisse des revenus » et « populations fragiles » étaient trop vagues. Le fait d’avoir eu le Covid n’empêche pas de voyager, au contraire. Les périodes d’absence de congés et la maternité durent rarement 18 mois…
Nous avons refusé un critère d’âge automatisant une réponse positive à la demande de remboursement et avons proposé un critère médical indépendant de l’âge, validé par un certificat. Ce que l’UFC a refusé.
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« La commission est terminée »
C’est FAUX
Nous tiendrons nos engagements, sans l’UFC.
« L’action devant le Conseil d’Etat va nécessairement marcher »
Peut-être. Mais Monsieur Bartlomé n’ignore certainement pas que le projet d’ordonnance a été soumis au Conseil d’Etat avant sa promulgation.
Par sa communication tonitruante, ses approximations (tantôt 3 milliards d’aides pour le secteur du tourisme, tantôt 8 milliards), M. Bartlomé se discrédite et semble essentiellement soucieux de soigner la communication agressive de l’UFC, au détriment d’une protection réaliste des consommateurs. En effet les atermoiements de l’UFC et de la CLCV auront eu pour effet principal de retarder la mise en place de la commission et les remboursements des voyageurs se trouvant, du fait de la crise, dans une situation financière difficile."