ATD milite pour changer l’image punitive du tourisme responsable afin de donner au secteur des perspectives plus attractives
« Si l’homme est une richesse et l’environnement la matière première du tourisme, alors nous sommes convaincus qu’aucun acteur du secteur ne pourra prospérer demain, sans intégrer les enjeux du développement durable dans sa stratégie. » explique en introduction du site d’ATD
Pour eux : Il faut mettre en place des politiques volontaristes afin d’organiser le passage du savoir, de l’information, des modalités d’action et lutter contre les idées reçues.
Le tourisme durable c’est de l’écotourisme
L’écotourisme est un tourisme pratiqué en milieu naturel avec une visée éducative et un objectif de développement local. Par exemple, séjourner dans un hôtel écologique n'est pas « faire de l'écotourisme » mais relève du tourisme durable.
Il existe beaucoup d'autres formes de tourisme durable, puisqu'il combine les différentes dimensions d'une activité touristique : environnementale, humaine/sociale et économique. Par exemple : le tourisme urbain peut lui aussi être responsable, même le tourisme de masse peut le devenir.
Le tourisme durable c’est contraignant
Certaines formes de voyage comme le tourisme d’aventure peuvent procurer un confort moindre, cela relève d’un choix du voyageur.
Voyager de manière responsable ne signifie pas se priver de confort : il peut s'agir du simple choix d'un prestataire labellisé, certifié, ou ayant un mode de gestion et des pratiques responsables, considérant son environnement humain et naturel. Toute habitude de voyage est compatible avec le tourisme durable. Par exemple, de plus en plus d'hébergements de luxe adoptent des stratégies de développement durable.
Le tourisme durable c’est au bout du monde
En pleine nature, en ville, en France ou à l’étranger ... le voyageur responsable a partout sa place. Il peut par exemple : emprunter un mode de transport doux, choisir un hébergement labellisé, opter pour un tourisme de proximité.
Les professionnels du tourisme responsable se développent dans le monde entier, dans tous les domaines : mobilité et transport, hébergement et restauration, voyagistes, territoires et destinations, activités et loisirs, services aux entreprises, médias. Le réseau ATD rassemble de nombreux professionnels implantés en France.
Le tourisme durable c’est plus cher
Le tourisme durable est une forme de tourisme économique : un professionnel mettant en place une stratégie de développement durable peut avoir des coûts plus importants au démarrage (transition, équipements) mais fera d'importantes économies sur le long terme.
Côté consommateur, voyager de manière responsable n’est pas forcément plus cher : certains prestataires fixeront un prix plus important, d'autres non, voire adopteront une stratégie "low cost". Les attitudes et gestes quotidiens responsables ne coûtent rien, et ils sont vertueux ! Et niveau qualité, le tourisme durable est un bénéfice !
Le tourisme durable c’est ennuyeux
Le développement durable du tourisme souffre parfois d'une image peu attractive. Pourtant, le tourisme durable est absolument transversal : ville ou nature, sport, farniente, culture et fête … il s'applique à tous types de séjours.
Faire du tourisme durable, c'est mettre de la conscience dans ses actions, être informé-e et se renseigner. Pour cela, les nouvelles technologies peuvent être utiles : et oui, le tourisme durable est innovant, connecté et se partage !
Le tourisme durable c'est de l'humanitaire
Le tourisme, c’est avant tout des vacances. Le travail humanitaire requiert une formation et des compétences particulières, il n’est donc pas question pour un vacancier de se voir attribuer ce rôle.
Et le tourisme solidaire ? C'est une forme de tourisme durable : une expérience authentique, proche de la population locale, avec un impact positif sur la destination. Certains voyageurs solidaires sont impliqués directement dans les projets de développement local : cela suppose le recours à un prestataire de qualité, et une action en conscience/connaissance des besoins locaux.