La question fut une nouvelle fois débattue lors du dernier congrès Selectour
Depuis la crise sanitaire, la question du RSE s’impose à dans à tous les stades de décision. Le secteur du tourisme, constamment montré du doigt par rapport à son impact environnemental, doit faire face à ses responsabilités. Jean Taibi, gérant de Vinotilus, n’a pas manqué d’interpeller les Tour Opérateur à l’occasion de la séance des questions au congrès Selectour à Amman.
Il réitère son ‘’coup de gueule’’ en réaction aux envois intempestifs des brochures qui ne correspondent pas aux besoins des agences. Laurent Abitbol le soutenant « vous avez raison et j’en profite pour demander à la profession de mieux s’organiser ».
Mais attention de ne pas confondre les problèmes
Pour avoir du papier, il faut des arbres. Sans arbre : pas de papier ! Cette lapalissade pour rappeler que le véritable enjeu est celui de la protection de la forêt. Sur ce sujet, comme partout, il s’agit d’agir en responsabilité. Dans ce domaine, les labels FSC et PEFC des imprimeurs garantissent : que de l’arbre au produit bois, tous les acteurs de la chaîne, du propriétaire au distributeur, respectent des règles strictes de gestion durable des forêts.
Mieux encore, FSC qui est une organisation internationale s’engage à garder une exploitation productive des forêts tout en préservant l’environnement et en incitant les populations locales à protéger leurs ressources forestières à long terme. C’est bon pour la planète.
PEFC, aujourd’hui devenant une norme européenne, va plus loin encore, et s’assurant que les plantations soient supérieures aux coupes pour que les espaces boisés progressent. C’est bon pour la planète qui a tendance à bétonner partout.
La question n’est donc pas celle de l’impression de brochure, mais bien du choix d’un imprimeur responsable.
Pour autant pour donner raison à Jean Taibi : « il faut personnaliser » ce que ne démentirait pas Julien Egle d’Amadeus qui l’a martelé dans son intervention au congrès. Les logiciels et une bonne gestion des données clients doivent y parvenir et envoyer le bon nombre de brochure en fonction des besoins de chaque agence.
Le problème vient de la distribution comme nous apprend Jean Taïbi : « la société en charge d’acheminer les brochures reçoit des palettes sans aucune indication concernant la ventilation des adresses. De ce fait, elle ne fait qu’une simple division par rapport aux nombres d’exemplaires reçus, qu’elle applique à l’identique pour tous les points de vente. »
Chacun comprendra qu’une agence dans un quartier résidentiel ou une autre située dans un centre commercial avec un passage continu n’aura pas les mêmes besoins. Le gérant de Vinotilus comparant son enseigne avec celle d’un centre Leclerc « où il y a des caddies remplis de brochure avec un panneau : servez-vous ! »
Conclusion : choisissez un imprimeur responsable et personnalisez vos envois