Un nouveau comité économique et social s’est tenu hier au siège de TUI France à Levallois-Perret (92). Avec pour objectif d’éclaircir les conditions de licenciement de près de 600 employés. Voici ce qu’il faut retenir.
TUI France enclenche son plan de restructuration. « Le calendrier prévisionnel prévoit une première phase de départs volontaires qui pourrait avoir lieu fin novembre puis serait suivie par la période des départs contraints », indique TUI France. Après l’annonce de près de 600 postes concernés, la direction et les représentants du personnel se sont à nouveau réunis hier pour discuter des modalités de mise en oeuvre de ce plan.
La direction a donc annoncé que « ces départs seront accompagnés de mesures spécifiques qui ont été présentées aux représentants du personnel et constituent une base pour le dialogue social qui va se poursuivre pendant plusieurs mois jusqu’en octobre ».
Créations d'entreprises, reconversions professionnelles et mobilités encouragées
La situation de chaque salarié sera donc étudiée, « tout en privilégiant les personnes de plus de 50 ans » pour les mesures d’accompagnement comme les créations d’entreprises, les reconversions professionnelles ou les mobilités. « Un cabinet de reclassement » sera proposé au CSE « pour accompagner les salariés dans leur recherche d’emploi », indique la direction.
Des critères ont été soumis aux représentants du personnel « si au sein d’une même catégorie professionnelle plusieurs salariés sont concernés par un départ ». Aussi, seront examinés l’ancienneté, les charges de famille, le handicap ou encore les compétences professionnelles.
Les discussions vont se poursuivre dans les prochaines semaines avec le CSE.