En France, ces espaces touristiques affichent une fréquentation en hausse alors que les grandes villes et le littoral sont en retrait sur l'été 2016.
Alors que le tourisme français est à la peine, les zones rurales et la montagne font mieux que la moyenne nationale, et s'offrent même le luxe de progresser alors que les grandes villes et le littoral s'affichent en recul, selon une étude de l'Insee parue en début de semaine.
L'Insee souligne que les zones rurales connaissent la croissance la plus importante (+ 2,7 %), tirée par les deux clientèles (+ 3,8 % pour les résidents et + 0,6 % pour les étrangers). La fréquentation des AHCT y croît nettement (+ 10,6 %), alors que celle des hôtels se tasse (– 0,6 %). Les hausses les plus importantes concernent le Sud-Ouest, alors que les régions plus septentrionales sont en repli.
Dans les massifs montagneux, les nuitées progressent de 0,6%, mais ce n’est pas encore suffisant pour retrouver les niveaux de 2013. Elles augmentent plus rapidement dans le massif alpin (+ 0,9 %), en particulier dans les campings (+ 5,1 %). Ce massif profite plus que les autres du retour de la clientèle étrangère. Dans les Pyrénées comme dans les autres massifs, la croissance est portée par la seule clientèle française.
En termes de région, ce sont la Corse et les Hauts-de-France (ex-Nord Pas de Calais) qui font exception. Selon le bilan de l'été 2016 publié par l'Insee, faisant état d'une hausse de 1,8% du nombre de nuitées, tandis que la tendance générale dans l'Hexagone s'affiche en baisse de 2,5% sur la période.
La tendance se précise même sensiblement si l'on tient compte des nuitées étrangères, souligne les responsables du tourisme des Hauts-de-France, avec une progression de 4,5%, alors même que les nuitées étrangères en France chutent de 5,5%.
Selon Frédéric Leturque, le président des Comités Régionaux du Tourisme Nord-Pas-de-Calais et Picardie, ces chiffres sont le reflet de "l'offre toujours plus personnalisée qui répond aux besoins des clients".