Atout France a présenté aujourd'hui la nouvelle version de france.fr. Un site qui a pour vocation d'être un média, et non plus une vitrine.
C'est sous les ors de la République, au ministère des Affaires étrangères (Paris 7e), que le nouveau site france.fr a été dévoilé ce matin en présence du secrétaire d'Etat, Jean-Baptiste Lemoyne et du directeur général d'Atout France, Christian Mantéi. "C'est l'aboutissement d'un chantier lancé il y a un an", s'est réjouit le patron de l'organisme de promotion de la France à l'étranger, propriétaire du site. "France.fr est désormais un site média, et non plus une vitrine exhaustive. Notre objectif est de mettre à l'honneur la France de maintenant."
Faire de france.fr un média a impliqué l'embauche d'une équipe éditoriale avec, à sa tête, l'ancienne rédactrice en chef de Tour Hebdo, Virginie Dennemont. "Le but est de proposer du contenu éditorialisé sur la France, avec une approche de recherche, de choix et d'écriture d'un média", détaille Olivier Vigneaux, directeur général de BETC Digital, l'agence spécialisée en marketing digital qui a travaillé avec Atout France sur ce projet.
Un site responsive disponible en 16 langues
Exit, donc, le site-vitrine qui se veut exhaustif. Les choix sont "assumés" dans la mise en avant d'artistes, de chefs, d'initiatives locales, de paysages... "Le voyageur y retrouvera des classiques mais aussi de l'insolite, du jamais vu", assure Christian Mantéi. Ce nouveau site, full responsive, sera d'ailleurs adapté — "et non pas traduit", insiste le patron d'Atout France — en 16 langues et dans une trentaine de pays dans les six prochains mois.
Pour alimenter ce nouveau site, Atout France a mis ses partenaires autour de la table comme le Centre des monuments nationaux, mais a aussi été cherché le moteur de recherche français Qwant pour assurer son référencement et la recherche sur le site. La prochaine étape, après l'adaptation, du site, concernera les réseaux sociaux. "En 2018, nous allons maintenant travailler notre présence sur les réseaux sociaux, qui sont maintenant de véritables média", a conclu Christian Mantéi.
Manon Gayet