Le syndicat des pilotes SNPL a accepté hier de « négocier avec la direction le développement de Transavia ». La limite de 40 avions pourrait être supprimée avant l'été.
Après une sortie de crise sociale (par le haut) l’an dernier, le patron d’Air France-KLM est cette fois en passe de convaincre les pilotes de booster le développement de Transavia. La low cost du groupe, qui a affiché de très bons résultats en 2018, était jusqu’à présent bloquée par un accord limitant à 40 le nombre d’appareils au sein de sa flotte.
Une mesure qui fera bientôt partie du passé. Le syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) a annoncé hier être « volontaire pour négocier avec la direction le développement de Transavia ». « Un cycle de négociation portant sur l’expansion de Transavia France » s’ouvre ainsi cette semaine, a annoncé le SNPL dans un communiqué.
"Un accord d'ici juillet"
Un changement de position des pilotes porté par le nouveau président du SNPL Air France, Guillaume Gestas, lui-même commandant de bord détaché chez Transavia. « Le SNPL s’engage dans cette négociation avec confiance afin de trouver les modalités d’un accord qui permette à Transavia de devenir un acteur low-cost majeur. »
Établi dans un accord de 2014 pour limiter le transfert d’activité depuis Air France-KLM, ce quota de 40 appareils est sur le point d’être atteint avec 38 avions en rotation d’ici à cet été. « On s’est fixé l’objectif d’aboutir à un accord d’ici juillet », a précisé à l’AFP Guillaume Schmid, vice-président du SNPL Air France.
« Cette nouvelle avancée est un signe fort de l’amélioration des relations sociales et de la culture du dialogue au sein d’Air France », s’est réjoui Ben Smith via un communiqué diffusé lundi. Et une bataille de plus sur le point d'être remportée par le nouveau patron du groupe franco-néerlandais...