La compagnie aérienne à coûts réduits, créée le 1er décembre 2017, va être intégrée à sa maison mère avec ses 600 hôtesses et stewards et ses avions.
Benjamin Smith, le nouveau DG d'Air France-KLM, n’aura pas mis longtemps pour se séparer de Joon. La compagnie, lancée il y a un an par son prédécesseur Jean-Marc Janaillac, ne soufflera pas d’autres bougies.
"La multiplicité des marques a créé de la complexité et a malheureusement affaibli la puissance de la marque Air France", explique la compagnie dans un communiqué publié cet après-midi. Elle précise avoir "décidé de lancer un projet portant sur l'avenir de la marque Joon et l'intégration des salariés et des avions de Joon au sein d'Air France".
La fusion aura lieu "si possible au début de la saison d'été, le 1er avril", a indiqué à l'AFP Flora Arrighi du syndicat Unac. "Le personnel navigant commercial (PNC) sera intégré "au sein des effectifs d'Air France, sous contrat Air France", a-t-elle précisé.
Une marque difficilement compréhensible
Une bonne affaire pour les PNC car le coût des hôtesses et stewards chez Joon est inférieur d'environ 40% à celui de la même catégorie de personnel chez Air France.
Cette filiale d'Air France, dont la mission était de reconquérir les lignes confisquées à sa maison mère par ses concurrents du Golfe ou low-cost, dans un esprit d'innovation et à des coûts réduits, n'a pas trouvé son public.
"La marque a dès le début été difficilement comprise par les clients, par les salariés, par les marchés, par les investisseurs", reconnaît la direction du groupe.
A qui le tour maintenant ? Hop! ?