À l'occasion du Paris Air Forum organisé par La Tribune, le ministre délégué aux Transports est revenu sur le dossier Corsair, assurant que l'État apportait son soutien à la compagnie aérienne française.
Le gouvernement suit l'affaire de près. Interrogé vendredi sur l'avenir de le compagnie Corsair, le ministre délégué aux Transports, Jean-Baptiste Djebbari, a assuré lors du Paris Air Forum de La Tribune que l'État apportait son soutien à la compagnie, « de manière à ce que Corsair puisse sortir de cette crise dans des conditions opérationnelles et financières satisfaisantes, pour que la compagnie puisse se relancer ».
Une nouvelle information relayée par le média La Tribune, qui avait déjà révélé en octobre dernier que l'aide de l'État, sous forme de prêt direct, pourrait dépasser les 100 millions d'euros. De quoi permettre à la compagnie d'envisager plus sereinement les semaines et mois à venir. Avant sa possible reprise à la fin de l'année 2020...
Recentrer la compagnie sur l'Outre-mer
Corsair serait en effet sur le point d'être rachetée par un consortium d'investisseurs antillais, à savoir Eric Kourry, fondateur d'Air Caraïbes et patron d'Air Antilles et Air Guyane ainsi que Patrick Vial-Collet, notamment président "des hôtels et des Îles" et de la CCI de la Guadeloupe. Une information directement confirmée par la compagnie il y a quelques semaines, lors d'un comité d’entreprise extraordinaire consacré à la présentation de ces nouveaux actionnaires potentiels et de leur projet pour Corsair.
« Il s’agit d’une association du monde économique, politique et financier qui regroupe des entrepreneurs, investisseurs privés, collectivités et régions de l’Outre-mer ainsi que d’autres acteurs majeurs notamment dans le secteur du tourisme. Une manifestation d’intention très aboutie a été présentée par le Consortium afin de racheter la totalité des actions de Corsair », avait fait savoir la compagnie dans un communiqué.
L’objectif de ce consortium serait de recentrer l’activité de Corsair vers l’Outre-mer. Sur ce sujet, Jean-Baptiste Djebbari aurait également insisté sur le besoin de concurrence « dans des conditions satisfaisantes ».