La compagnie américaine parie sur la reprise de l’activité et finance, à hauteur de 1,2 milliard de dollars, la restructuration et l’équipement de trois compagnies partenaires : Virgin Atlantic, Aeromexico et Latam.
Les autorités fédérales du Transport américain et l’équivalent du gendarme de la Bourse (SEC) ont reçu de la part du groupe Delta Airlines une information sur la réduction de sa participation dans Aeromexico, qui passerait de 51% à 20%, de même pour sa participation dans la compagnie chilienne Latam, réduite de moitié à hauteur de 10%. Par ailleurs, la compagnie américaine maintient sa participation minoritaire de 49% dans Virgin Atlantic.
Les deux premières compagnies étaient placées sous le « chapitre 11 », statut de protection pour éviter la faillite, et ont déposé le plan de restructuration pour en sortir qui sera largement financé par Delta.
De son côté, la compagnie du magnat Richard Branson était également en observation du côté des autorités britanniques à deux doigts de la faillite.
Si Delta Airlines se retrouve avec une participation réduite, c’est bien en raison d’une restructuration financière du capital. En revanche, elle se pose en chevalier blanc en finançant les achats de matériels et d’appareils, disposant des ressources nécessaires et profitant d’une situation favorable pour investir dans la reprise.
De son côté, Virgin Atlantic va recevoir une enveloppe de 530 M$, prise en charge par ses deux actionnaires Virgin Group et Delta au prorata de leur participation, pour effacer une partie de la dette et lui donner les moyens de développer les opérations.
Virgin bénéficie de son appartenance à l’alliance Sky Team dans laquelle on retrouve Delta Airlines et Air France, qui profite largement de la reprise des liaisons entre l’Europe et les États-Unis. Virgin Atlantic parie sur un retour à la rentabilité avant 2023.