Les PNC de la compagnie low cost d’Air France-KLM appellent aux négociations avec leur direction tandis que les pilotes irlandais et britanniques de Ryanair demandent de meilleures conditions de travail.
Les pilotes de Ryanair veulent gagner plus
À partir du 22 août à 00h01 et pour 48 heures, ils feront grève. Les pilotes irlandais de la compagnie low cost sont mécontents de leurs conditions salariales et espèrent faire plier la direction avec ce mouvement, coïncidera avec celui déjà prévu par les pilotes britanniques de Ryanair.
Un porte-parole du syndicat irlandais Forsa précise que les pilotes réclament des niveaux de salaire « pratiqués couramment dans le secteur de l’aviation commerciale », des meilleures conditions de travail et de retraite. De premières négociations en ce sens , menées en mars, avaient été échoué.
Un vent de contestation souffle donc à nouveau sur Ryanair après des grèves fin 2017 et courant 2018. Elles portaient déjà sur les conditions de travail et de rémunération.
Les PNC de Transavia France voient rouge
« Sécurité des vols mise à mal », « fatigue physique et mentale » des PNC, « agressions sexuelles », « incompétence » de certains responsables… Les sujets de discorde et de mécontentement entre la CGT, représentante des PNC, et la direction de Transavia France sont nombreux.
Le 15 août dernier, un premier préavis de grève, pour les 16, 17 et 18 août, a ainsi été déposé auprès de la directrice des ressources humaines. L’appel à la mobilisation a toutefois été peu suivi puisque 95% des vols étaient assurés dàs le premier jour de la grève, selon la direction de la low cost du groupe Air France-KLM. D’autres perturbations pourraient tout de même survenir dans les prochaines semaines, car la CGT affirme dans un communiqué que le préavis a été déposé pour une période du 16 août 2019 au 5 janvier prochain inclus.
Et les représentants du personnel ne se sont pas arrêtés là, diffusant à la presse et aux PNC de Transavia une lettre ouverte de huit pages adressée à Benjamin Smith, le patron d’Air France-KLM nommé il y a un an. Des problèmes de pressurisation d'un appareil, le manque de consultation sur l'avenir de la compagnie, des cas d’agressions sexuelles qui n'auraient pas été punis sont ainsi pointés du doigt. Transavia France, contacté par nos soins, ne nous a pas répondu sur ce sujet à l’heure où nous publions.
De son côté, la direction de Transavia France déplore « cet appel à la grève durant cette période de congés estivaux » et a rappelé que « la CGT refus[e] de participer aux réunions depuis plus de trois mois » – ce que le syndicat réfute. Dans un communiqué, Transavia France se dit également « attaché à un dialogue social constructif au sein des instances représentatives du personnel », rappelant que « depuis 2017, 11 accords collectifs d’entreprise portant notamment sur la rémunération et la qualité de vie au travail ont été signés avec les représentants du personnel ». « Des accords constamment bafoués », réplique la CGT.