
L’intersyndicale de la compagnie a menacé lundi de reprendre en septembre le mouvement de grève commencé en février.
"Avec ou sans PDG, dès le mois de septembre pour ne pas pénaliser nos passagers pendant l’été, le conflit pour les salaires reprendra. Et seul un accord pourra y mettre fin." L’intersyndicale de pilotes, personnels au sol et hôtesses et stewards remet la pression sur la direction d’Air France dans un tract distribué hier.
Les organisations ont initié un mouvement de grève discontinu (15 jours au total) entre février et juin derniers, afin d’obtenir une hausse des salaires. Ce mouvement a conduit à la démission de Jean-Marc Janaillac, en mai dernier, après une consultation du personnel. Depuis, "le processus de recrutement du nouveau président traîne en longueur car aucun plan de succession n’a été anticipé par le conseil d’administration" d’Air France-KLM, fustige l’intersyndicale.
"Des engagements ont été pris" pour les salaires à la mi-juin devant le comité central d'entreprise par la dirigeante par intérim du groupe, Anne-Marie Couderc, qui se trouve dans l’incapacité de négocier avec l’intersyndicale, faute d’un mandat.
Dans un courrier diffusé au personnel le 13 juillet, la direction avait indiqué que le processus de recrutement de la nouvelle direction du groupe Air France-KLM "devrait être finalisé dans les prochaines semaines" avec une "mise en place effective en septembre".