Qantas, Air India, EVA Air… Des compagnies aériennes proposent des alternatives pour le moins étonnantes (et peu écolos) aux voyageurs frustrés par l’impossibilité de partir à l’autre bout du monde.
Nul doute que certains voyageurs en manque seraient, eux aussi, prêts à se lancer. Plusieurs compagnies proposent depuis cet été des vols pour « nulle part ». Mais qu’est-ce que cela signifie ? Il s’agit tout simplement, pour les addicts aux avions, de prendre un billet pour un vol de quelques heures… avant de revenir au point de départ.
La compagnie australienne Qantas a décidé de surfer sur la tendance et propose ainsi un vol « scenic joy » (comprenez de « plaisir panaoramique ») le 10 octobre prochain. « Au départ de Sydney le 10 octobre, le vol panoramique ”Great Southern Land” proposera des survols à basse altitude de certains des sites les plus emblématiques d'Australie, notamment Uluru, Kata Tjuta, les îles Whitsundays, la Gold Coast, Byron Bay et le port de Sydney », précise-t-elle dans un message publié sur le réseau social Instagram.
Un vol sans décollage
Même idée du côté d’Air India, qui prévoit déjà de programmer sa propre version de vols pour « nulle part », selon le Hindustan Times. « Un Boeing 747 peut voler aussi bas que 500 à 1000 pieds pour les vols de démonstration. Mais savoir dans quelles régions cela peut être autorisé dépendra de la région et de l'approbation de la sécurité du contrôle de la circulation aérienne », a indiqué un officiel de la compagnie aérienne au journal indien.
Ces vols d’un autre genre se multiplient depuis déjà plusieurs semaines. C'était le cas à Taïwan, le 8 août dernier, avec la compagnie EVA Air, qui a mis en place un vol spécial Hello Kitty pour célébrer la fête des pères au-dessus de Taïwan et des îles Ryukyu. Bien plus écologique, et encore plus étonnant, un vol sans décollage a également été effectué il y a quelques semaines dans le même pays. Objectif cette fois-ci : permettre tout simplement aux passagers de revivre les joies de l’embarquement…
Venues principalement d'Asie, ces initiatives pour le moins surprenantes débarqueront-elles bientôt en France ? Pas si sûr… Les organismes de défense de l’environnement s’élèvent en effet, et à juste titre, contre cette nouvelle tendance.