La CGT-Cheminots a lancé ce matin un appel à la manifestation et à la grève pour la journée du 4 juin prochain. Le syndicat proteste contre les effets jugés néfastes de la réforme ferroviaire.
Mis à jour le 18 avril 2019 à 11h36
« À l’appui de la réforme imposée en 2018 aux cheminots et aux usagers, la direction de la SNCF, son président en tête, casse le service public, détruit et précarise massivement l’emploi et détériore les conditions de travail des cheminots. » C’est en ces termes que la CGT-Cheminots évoque la réforme ferroviaire et ses conséquences sur son site Internet.
Et ce sont ces raisons qui poussent ainsi le syndicat à appeler les salariés et les retraités de la SNCF à la manifestation nationale le 4 juin prochain à Paris. D’autres syndicats représentatifs du groupe SNCF pourraient se joindre à ce mouvement de contestation, selon des sources syndicales contactées par l’AFP.
Deuxième syndicat à la SNCF, l’Unsa ferroviaire « sera présente à cette manifestation », a d’ores et déjà annoncé Roger Dillenseger, son secrétaire général. Après une consultation interne, SUD-Rail a finalement décidé de participer également à cette manifestation nationale. Toutefois, l'Unsa et SUD-Rail n’envisagent pas la grève à ce stade. Quatrième organisation représentative, la CFDT-Cheminots a annoncé aussi s'associer à cette manifestation mais n'appellera pas à la
grève le 4 juin.
La réforme ferroviaire, votée avant les vacances d’été 2018, doit entrer en vigueur à la fin de l’année. Les trains express régionaux (TER) seront les premiers concernés, avant la fin des embauches au statut de cheminot à la SNCF et la transformation de la compagnie ferroviaire en société anonyme à compter du 1er janvier 2020.