La rencontre avec la direction n’a pas convaincu les syndicats, qui maintiennent la grève initiée le 22 mars.
L’intersyndicale ne lâche pas. « Devant le fiasco des NAO et le mépris des collaborateurs, la grève est donc maintenue jusqu’à nouvel ordre », fait savoir le syndicat Force Ouvrière sur son site. Suite au débrayage de vendredi dernier, la direction avait proposé une nouvelle séance de négociations, qui a donc échoué.
Le mouvement initié par l’intersyndicale le 22 mars, pour une durée illimitée, semble assez bien suivi par les salariés. A Belfort, où le groupe compte 100 collaborateurs, une trentaine d’entre eux ont reconduit hier leur mouvement de grève.
Les revendications portent toujours sur la réouverture immédiate des NAO, une augmentation générale de 4% et le versement de la prime dite « Macron » de 500 euros pour tous.
« Cela fait plusieurs années que nous essayons de négocier (…) Toutes nos demandes sont refusées. Cette année, c’était la goutte d’eau qui a fait déborder le vase », explique Nadia Randour, déléguée CFTC et porte-parole de l’intersyndicale. « Il n’y a pas d’augmentation générale des salaires, et les augmentations individuelles se font au cas par cas (…) On a l’impression de ne pas avoir de reconnaissance » poursuit la représentante syndicale.
En parallèle, le groupe CWT a publié ce jour ses résultats 2018 et ils sont très bons. Le volume total de transactions a progressé de 6,1% pour atteindre 25 milliards de dollars et 1,7 milliard de dollars de nouvelles ventes ont été contractées…