Une fois n’est pas coutume. Cette semaine, on a décidé de s’offrir une tranche de mauvaise foi féminine. Et en quel honneur, s’il vous plaît ? Au motif que dimanche, c’est la Journée de la femme. Comme le ridicule ne tue pas (célébrer les femmes seulement 24 heures sur 8 760 dans l’année, c’est déjà pas possible), on en profite pour se la jouer pro-fille sans réserve aucune.
On vote d’office pour Michelle Laget-Herbaut aux prochaines élections de l’APS en avril, avant même de connaître la liste complète de ses opposants. Au moins, on est sûr qu’elle ne se livrera pas au combat de coqs annoncé, abondance de candidatures et guerre d’ego obligent.
On parachute Anne Bouferguene en charge d’apaiser les tensions avec les enseignes Jet tours et le reste de la distribution. Main de fer dans un gant de velours chez Thomas Cook France, elle ne peut qu’apporter sa pierre à la tchatche d’Hélion de Villeneuve et aux méthodes « énergiques » de Denis Wathier.
On décrète la parité à la tête des entreprises du tourisme. Il paraît que les sociétés gérées par les femmes résistent mieux à la crise, la prise de risques inconsidérée étant typiquement masculine, rapport à la testostérone. Y’a qu’à voir le taux de filles (proche de 0,001 %) chez les traders et les dirigeants jadis accros aux subprimes.
On refait le film de Switch et Wasteels avec une femme aux commandes. Cavalerie intentionnelle, simple négligence ou incompétence, les tribunaux trancheront. En attendant, dans les dernières affaires de bidonnage avéré, de l’énorme Madoff au petit Corbet, pas de femme à l’horizon.
On donne leur chance aux idées « girly ». Des fois, un truc simple comme une réunion Tupperware, ça peut sauver des emplois. Avec son réseau à domicile, Twim Travel est le seul à ce jour à proposer une solution aux laissés-pour-compte de Wasteels.
Et puis, de toute façon, homme ou femme, dimanche, c’est off pour tout le monde.