A la traditionnelle question de septembre (t’étais où en vacances ?), on espère encore que la majorité des Français ne répondra pas : chez tante Simone dans le Cantal, chez des potes en Vendée, chez mes parents dans les Pyrénées, voire, pour ceux qui n’ont ni famille ni amis pour les accueillir gratuitement, sous une tente Quechua dans la forêt… Mais au 8 juillet, personne n’est dupe : l’état des résas n’est pas brillant. Et même si la propension inédite des clients à réserver en ultra-VDM laisse espérer un sursaut, chaque jour qui passe nous rapproche d’un été pourri. Certains pros, sans pour autant baisser les bras, anticipent déjà la possibilité d’une saison gâchée, la faute au « non-marchand » qui promet de faire un carton… Pourtant, les vacanciers inconscients qui veulent se la jouer Friends ou We are family pourraient bien le regretter. On ne leur veut aucun mal, mais ces économes n’ont pas idée des risques encourus. Sans entraînement, c’est la garantie de querelles ménagères (qui vide le lave-vaisselle ?), financières (pourquoi les Dupont ne remettent-ils pas au pot ?), marmaillesques (les enfants de ta sœur, ils se réveillent tous les jours à 6 h 30 ?)… Des vacances gâchées oui, mais pas que pour les pros ! De quoi préparer la ruée l’an prochain sur les clubs familles, les croisières en amoureux, les safaris au bout du monde… Le tout à J-150. Science-fiction ? Qui sait… C’est en tout cas ce que prévoit une très sérieuse étude sur le marché anglais (lire p. 15). En attendant, on n’est pas à l’abri d’une bonne surprise réservée par juilletistes et aoûtiens à J-2 tout l’été. Reste à gérer les retardataires…
Tour hebdo prend ses quartiers d’été, mais vous accompagne avec l’info au quotidien sur Pros-du-tourisme.com jusqu’au 31 juillet et dès le 17 août. Bel été !