Dans la boule de cristal, pour 2010, on voit… nada ! Hormis quelques bricoles pas totalement fun (baisse de la com’ de la SNCF, durcissement des critères Iata… lire notre article p. 8 et 9) qui ne vont pas aider les agences à redresser la barre, la visibilité reste aussi bonne qu’un jour blanc sur une piste noire, la buée dans le masque en prime. Or, les experts un tant soit peu raisonnables s’accordent à dire qu’ils « ne savent pas », mais qu’il « serait bien que ». Entendez : « QUE SI LA REPRISE N’ARRIVE PAS DEMAIN MATIN À 9H12, ON EST MAL ! ». Allusion au fait que les entreprises ont élagué tout ce qui pouvait l’être, permettant d’éviter une hécatombe annoncée. Mais la plaisanterie a assez duré, et, pour beaucoup, la marge de manoeuvre résidera cette année dans un hypothétique regain d’activité. Comme on n’a pas envie de se plomber le moral en semaine 1 (on n’est pas à l’abri d’une bonne surprise non plus), on a cherché quelques raisons d’espérer. On en a trouvé… deux.Raison n° 1 : Al-Qaida est fauché comme les blés. À voir le slip semi-cramé de l’apprenti terroriste du vol Amsterdam- Detroit (en photo dans Paris Match), on se dit que l’organisation n’a même plus les moyens d’offrir un caleçon Calvin Klein à ses ouailles pour sauver la face (sic) en cas d’échec. Raison n° 2 : la libéralisation du métier d’agents de voyages va faire un flop auprès des nouveaux entrants potentiels. Avec un taux de rentabilité de moins de 2 % en période faste, les candidats ne devraient pas se bousculer au portillon malgré les dispositions de la loi Novelli… D’accord, c’est un peu maigre. Alors parmi nos bonnes résolutions 2010, on promet de trouver d’autres motifs de réjouissance. Et on vous souhaite une excellente année !