Autant l’avouer tout net : nous sommes franciliens.? Vous le savez peut-être, l’équipe de Tour hebdo est basée à Rueil-Malmaison, à moins de 10 km de Paris intra-muros. Personne n’est parfait… Cela nous vaut parfois des réflexes malheureux, et nos lecteurs de province, ils sont nombreux, ne manquent pas de nous rappeler gentiment à l’ordre. Ils ont raison ! Nous n’avons pas formulé de bonnes résolutions cette année ou si peu, à part d’arrêter les frites et la presse people, de peur de ne pas les tenir. Mais s’il fallait en prendre une sur le fil (on a jusqu’au 31 janvier, non ?), ce serait de faire la chasse aux dérapages « Parigot tête de veau ». On débute par un mea culpa, pour tous les indices de « parisiennitude » semés dans nos colonnes. À commencer par ce titre sur les départs en vacances de la zone C, comme s’ils concernaient la France du Nord au Sud… Ou les prix donnés « à partir de » en CDG/MRU alors qu’au départ de NTE ou MLH, c’est pas mal non plus. Ou cette manie de qualifier les TO nationaux dont le code postal n’affiche pas 75 ou 92 de « voyagiste toulousain » ou d’« opérateur marseillais », au motif que leurs fenêtres ouvrent sur la ville rose ou la canebière. Il paraît que ça énerve. Pourtant, loin de nous l’idée de jouer les condescendants. La vérité vraie, c’est que nous manquons de vocabulaire… Évoquer l’origine géographique d’un acteur du secteur permet les périphrases. Mais citer « le groupe de Saint-Ouen », ou « l’hébergeur de La Villette », ça sonne tout de suite moins glam.? En attendant, les clients de province, pardon, des régions, n’ont jamais été aussi sexy (lire p. 8 et 9). Paris ? Trop ringard…