« Débarquez-moi/oui, mais pas tout de suiii-teu/pas trop viii-teu… » Juliette Greco n’ayant jamais fait marrer grand monde, pas certain qu’elle fasse plus rigoler nos débarqués du mois. Ces derniers temps, volontairement ou à l’insu de leur plein gré, la liste des managers du secteur appelés à vaquer « à des projets personnels » s’allonge comme les banderoles révolutionnaires dans les pays arabes. À l’heure d’envoyer un dirigeant se faire voir chez plumeau, c’est chacun sa méthode, plus ou moins expéditive selon la culture maison.
→ La méthode autrichienne : rectiligne comme la façade de Schönbrunn, le duo d’actionnaires de Visit Europe n’est pas descendu à Paris pour tergiverser. Jugée responsable de la « catastrauphe » des résultats 2010, la directrice générale s’est fait tailler un short tyrolien. Direct.
→ La méthode antillaise : le comité directeur d’Air Caraïbes l’a joué « tempête tropicale » pour signifier son départ au patron opérationnel de la compagnie aérienne. Ni une ni deux, une peau de banane pour la route. Cyclonesque.
→ La méthode égyptienne : onctueux comme un loukoum, le TO informe que le cogérant ne cogérera plus, vu que l’autre cogérant gérera tout seul. L’histoire ne dit pas s’il a mis les voiles pour Charm el-Cheikh. Soft.
→ La méthode grande distrib” : la lune de miel a fait long feu chez Galeries Lafayette Voyages, où l’heure n’est plus à la noce avec le Dg. Résultat, c’est le cauchemar à la Saint-Valentin. Passionnel.
Et l’embarquement, c’est pour quand ?