Les Français sont des gens négatifs. Ils vivent dans le plus beau pays du monde, savourent la meilleure gastronomie du monde, contemplent les plus belles femmes du monde (si si)… et consomment le plus d’anxiolytiques et de psychotropes au monde ! Tous, sauf un : Richard Vainopoulos. Le président de Tourcom n’a pas attendu la deuxième salve de la crise économico-financière pour se lever du bon pied tous les matins (lire p. 14). Moins ça va, plus il a la banane. C’est bien simple, le Prozac, il est tombé dedans quand il était petit. Plus d’une centaine d’agences ont été radiées du réseau en deux ans pour cause de ratios dégradés ? Pas grave, il en existe de mieux gérées qui frappent à la porte. De plus en plus de voyagistes battent de l’aile ? Piece of cake, on les remplace par du sur-mesure avec les réceptifs. La Scav (caution financière de l’APST à l’intention de Iata et la SNCF) est en mal d’assureur ? Facile, les agences n’ont qu’à se tourner vers les banques. Les JT de 20 heures se repaissent des peurs de nos concitoyens ? Finger in the nose, lisez la presse écrite (là, on ne va pas le contredire). Au pays de Richard, l’Europe est un relais de croissance pour l’industrie touristique, les Français consultent Internet mais réservent en agences traditionnelles, et les vendeurs donnent leur 06 aux clients pour une disponibilité 24H/24. Seule ombre au tableau : AS ne fait que recopier les idées de Tourcom… Tant qu’à faire, sur une planète aussi hospitalière, autant se chercher un bouc émissaire à portée de chiquenaudes. Politicien, Richard Vainopoulos ? Assurément. Mais en ces temps où la confiance joue les ultimes remparts, un peu (beaucoup) de méthode Coué ne saurait nuire. À condition de s’assortir de toute la panoplie (formation, outils technologiques, techniques de gestion, vision marketing…) propice à préparer l’avenir. Jusqu’ici, bien que Gaulois, les adhérents adhèrent… Happy face !