En ce début d’année, nous avons une bonne et une mauvaise nouvelle. La mauvaise, c’est que le modèle low cost se répand comme une traînée de poudre. La bonne, c’est que… le modèle low cost se répand comme une traînée de poudre et que souvent, ça marche ! En bref, l’année 2013 sera low cost ou ne sera pas… La paupérisation d’une part grandissante des classes moyennes occidentales aidant, le modèle n’a pas fini de faire des émules. Jusqu’à envahir et modifier en profondeur la structure des entreprises, qu’elles naissent low cost, ou qu’elles tentent de le devenir. La lame de fond est telle qu’on y perd son latin, entre une EasyJet qui s’embourgeoise à vouloir séduire les hommes d’affaires à coups de tarifs flexibles (pas vraiment l’esprit low cost) et une major comme Air France qui déshabille une partie de son offre à prix « Mini » ! Au final, la refonte est générale, avec un leitmotiv : sim-pli-fi-ca-tion. Le constat est là : le client n’en peut plus des offres complexes dont il n’identifie pas clairement la valeur ajoutée, et souvent perçues comme une façon inutile de majorer les tarifs. L’idée des low costeurs performants est limpide : segmenter l’offre et pratiquer des suppléments pour tous les à-côtés. Par les temps qui courent, cette grille de lecture basique (mais faire simple, c’est compliqué !) mérite d’être revisitée par tous. Quitte à assumer d’en prendre le total contre-pied, comme l’a conseillé Pascal Perri, spécialiste des modèles low cost, aux dirigeants de la profession présents à la dernière édition de Top Managers (lire p. 21 à 40) : « Devenez des champions absolus du service ! » Y’a plus qu’à… Excellente année 2013 à tous!