On pensait avoir tout vu, tout entendu, dans la série « le monde n’est plus ce qu’il était » mais nous voilà confrontés à une preuve supplémentaire du « tout fout le camp » : l’hiver sibérien à une semaine du printemps ! De quoi alimenter les conversations au café du commerce. C’est vrai, comment expliquer que les congères s’amoncellent dans le bocage normand, à l’heure où devraient s’épanouir les crocus ? Facile : en mettant la piètre gestion des conditions météo sur le compte des « circonstances exceptionnelles ». Du coup, on sent monter le réflexe pavlovien :
– L’élection à la présidence d’AS Voyages se rapproche à grands pas sans qu’aucun programme officiel n’ait encore été présenté. La faute à qui ? Aux circonstances exceptionnelles (« CE » pour les intimes)…
– La France pointe au 131e rang mondial sur 135 en termes de compétitivité prix, comme l’indique le récent rapport « Travel & Tourism Competitiveness » du Forum de Davos ? La faute aux « CE » donc…
– Les TO et agences de voyages n’arrivent pas à s’associer aux autres familles du secteur au sein d’une grande fédération du voyage pour mener un lobbying efficace ? « CE »…
– Richard Vainopoulos, le prolixe président de Tourcom, n’a pas fait d’annonce tonitruante cette semaine sur la mocheté des éoliennes ou les voleurs à la tire de l’autoroute A1
Mais déjà, la neige a fondu, et l’on nous promet un redoux pour le week-end. Du coup, la semaine prochaine, c’est le retour à la normale… Préparez vos explications.
* A ce sujet, lire « La minute nécessaire de Richard Vainopoulos » sur le Blog de Tour Hebdo à l’adresse