Certains ont d’abord cru à une « fake news »… Et pourtant non : Tour Hebdo a bien organisé le grand débat du tourisme le 13 février dernier au sein de ses bureaux, dans la tour Montparnasse. Une décision légitime pour nous qui n’avons de cesse de vouloir fédérer la communauté des professionnels du tourisme. Presque un devoir… D’où ce sentiment de responsabilité qui m’a saisie un peu par surprise en introduisant ce débat, cette application sincère à noter les revendications de chacun sur des post-it multicolores. Et cette émotion, enfin, qui m’a étreinte en écoutant les témoignages de ce groupe d’hommes et de femmes plus ou moins connus, plus ou moins d’accord sur l’essentiel mais désireux d’apporter leur contribution au débat national. Parmi eux, des représentants de TO, des agents de voyages, des étudiants, des profs, des institutionnels, des parlementaires, des associations venus raconter leur quotidien plus ou moins rose. Certains ont lancé des phrases comme des coups de sifflet. D’autres ont levé des yeux ronds de héros de La Guerre des boutons. Mais tous se sont livrés à l’exercice avec cœur. Et c’est ce que nous retiendrons.
Comme certaines propositions foisonnantes : piloter les politiques touristiques au niveau local pour mieux cibler et organiser leur offre ; laisser davantage la gestion des politiques durables aux régions et aux départements ; s’orienter vers une meilleure gestion des flux touristiques et une préservation des sites naturels français ; poursuivre le lobbying auprès des parlementaires pour revenir sur la responsabilité de plein droit ; réformer les BTS tourisme en concertation avec des professionnels du secteur…
C’était ça le grand débat du tourisme, il n’y a pas eu que des grands mots, des grandes théories, mais des petites, une succession de bonnes volontés, des gens, vous, moi, qui veulent faire avancer le secteur. Simplement…