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Édito

Faire front, en bloc


Publié le : 01.04.2020 I Dernière Mise à jour : 02.04.2020
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Faire front, en bloc I Crédit photo Jean-Baptiste Tréboul

Auteur

  • Jean-Baptiste Tréboul

L’avantage de l’expérience, c’est de pouvoir comparer, prendre du recul et relativiser. Et calmer les jeunots qui s’affolent pour un rien. « Relax mon gars, tu n’as pas connu l’enfer du volcan islandais. Ce virus chinois, c’est de la blague à côté. » Bon, ça, c’était avant, c’est-à-dire il y a deux semaines, à l’heure où j’écris ces lignes.

Après vingt-cinq ans d’expérience dans les médias et le tourisme, soit un contrôle des changes (à l’école), une guerre du Golfe (stagiaire), un volcan islandais (journaliste), le 11 septembre, les révolutions arabes, les subprimes, Thomas Cook… voilà venir le coronavirus.

Comme tous les « anciens », je n’ai jamais vécu cela. Jamais subi un tel choc, vécu un effondrement de cette nature, observé une crise prendre une telle ampleur. Comme la chronique d’une catastrophe non annoncée…

Comme toutes les entreprises du tourisme, le groupe TTV (Tourisme et Transport de Voyageurs) est durement touché par la crise du coronavirus. Nos magazines (Tour Hebdo, Le Quotidien du Tourisme, Bus & Car Tourisme de groupe) vivent avec et pour les professionnels du tourisme. Lorsqu’ils vont mal, on va mal. C’est normal.

En tant qu’éditeur délégué, j’ai donc pris la décision de suspendre durant quelques mois – le temps de passer cette crise – nos parutions print. Avec nos publications digitales, nous allons continuer à vous informer le mieux possible, mais avec des moyens plus limités. Comme les entreprises du tourisme, nos publications adopteront aussi une position d’attente, de repli, de moindre activité… en attendant des jours meilleurs. En attendant comme vous la reprise. On la prévoit forte et durable, peut-être avant l’été, sinon en septembre. Espérons…

Durant les mois à venir, nous resterons à vos côtés, solidaires dans la difficulté. On ne peut plus se serrer la main, mais on doit se serrer les coudes ! Et être prêts à repartir ensemble lorsque le secteur sortira de ce cauchemar, lorsque la reprise sera là. On pourra alors refaire la fête, se serrer la main et s’embrasser. Comme avant.

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