Larme apposée sur l’océan Indien, le Sri Lanka a pansé ses blessures. Guerre et tsunami ont laissé des cicatrices que ce peuple, d’une émouvante gentillesse, fait oublier à coups de sourires éclatants. Le tourisme y reprend ses marques avec une fréquentation en hausse de près de 50 % en 2010 et de 100 % sur le marché français. La disparité des sites culturels, la diversité des parcs naturels et surtout la lenteur des trajets permettent de savourer l’instant. Chaque voyageur y trouve matière à s’extasier : temples enfouis dans la jungle, demeures coloniales assoupies à l’ombre de remparts, explosions de verts sur les hauts plateaux ou cocotiers ployant sous le poids des fruits en lisière de l’océan. Résultat, les circuits – groupés comme individuels – ont un goût de trop peu. Et l’on se promet de revenir, pour partager la ferveur d’un festival ou taquiner l’éléphant et la tortue en famille.
L’avis d’un pro