Si, depuis quelques années, le nombre de courts séjours dans les grandes villes européennes a grignoté des parts de marché sur les autres formules, la tendance semble s’accélérer en 2009. Pointée du doigt, la crise revisite les vacances de nos compatriotes : on part moins loin, moins longtemps et à moindres frais. Conséquence, le tourisme urbain et culturel y gagne : Londres et sa livre en chute libre, Barcelone et Rome au ciel clément, Prague la romantique, caracolent toujours en bonne place, talonnées par Lisbonne, Berlin, Vienne ou Istanbul. Quant à Valence, Vilnius ou Cracovie, elles jouent les outsiders tendance. Rien d’étonnant à cela, si l’on regarde du côté des dessertes croissantes des low cost et des promotions hôtelières récurrentes même en haute saison, qui autorisent désormais des escapades à tarifs très doux.
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