Dans l’imaginaire collectif, l’ancienne Formose – la « belle île », baptisée ainsi par les Portugais – a cédé la place au « made in Taïwan ». Certes, ce n’est pas un mirage, en témoignent les étals de gadgets criards en plastique sur les marchés. Mais au-delà de cette réalité, on passe en quelques rues de malls à la modernité rutilante aux temples entêtant d’encens, de gratte-ciel cachés dans les nuages à la minuscule échoppe d’un vendeur de soupe, de forêts tropicales dépaysantes aux ports fiévreux d’activité. Si Taïwan n’est pas la destination à conseiller pour un premier voyage sur le continent asiatique, l’île reflète un autre visage de l’Asie, à la fois espéré et inattendu, sur fond de pudeur et de gentillesse. Une Chine qui ne laisse pas indifférent.
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