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Transport

Débat ‘’électrique’’ lors de la table ronde consacrée à l’aérien sur le projet de nouvelle taxe


Publié le : 29.11.2024 I Dernière Mise à jour : 29.11.2024
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Auteur

  • Rémi Bain Thouverez

Le gouvernement qui a choisi d'appliquer cette taxe au 1er janvier au transport : ce qui veut dire que pour tous les billets vendus avant la date du transport nous serons quand même redevables vis-à-vis de l'état des versements de la taxe

Les marges des compagnies Français étant trop faibles : elles n’ont pas la capacité financière d'assumer cette taxe.

Alors ?

Ce qui tend à fragiliser les équilibres vient du fait que: pour le gouvernement, le transport aérien ne représente qu’une ligne de profit. En effet, son contrôle qui devrait être à sa charge est assumé entièrement par le secteur lui-même. Conclusion : il suffit d’ajouter une taxe pour engranger des profits nets. Trop facile… du coup chaque gouvernement, pour boucler ses fins de mois, en invente une nouvelle. Ce qui fait dire à Jean Pierre Sauvage président du BAR : « Je restais dans l’idée que pour diriger un pays il faut de l’imagination. Visiblement, nos dirigeants n’en ont pas. Chaque ministre y va de ses taxes, et ça continue d’année en année. »

 lire interview

Pascal de Izaguirre président de Corsair et de la FNAM, interrogé par François Xavier Izenic lors de la table ronde organisée à l’occasion du congé Selectour répond : « Je rappelle que le projet de taxation du gouvernement, c'est 850 millions d'euros supplémentaires pour l'augmentation de la TSTA, qui déjà rapporte 462, qui se rajoute à énormément de taxes de redevances…alors que déjà, la France est le pays qui supporte le plus de taxes. »

Et notre ministre à la naïveté de penser que le secteur va l’absorber !

Christine Ourmières Windener, d’Air Caraïbes et de FrenchBee, à cette même table ronde déclarait : « Il faut être très clair. Le gouvernement nous a dit ‘’Oh, vous allez bien l'absorber ‘’La réponse a été clairement non, et ce de la part de toutes les compagnies. Nous n'avons pas les capacités financières pour pouvoir le faire. Nous la répercuterons par obligation sur les passagers. Donc on ne veut pas être les dindons de la farce. »

Pascal de Izaguirre, très remonté ajoute : « Si le commandement de nos politiques consiste à saper la compétitivité du pavillon Français et à s'aborder les compagnies nationales, je dis bravo…continuer… alors que nous créons de la valeur et de la richesse en France, des emplois…Toutes ces mesures qui nuisent à notre compétitivité, nos gouvernants en sont conscients ? je me pose des questions ! »

et de rajouter: " Le gouvernement fait peser sur les Français des contraintes particulières qui affaiblissent notre industrie. Je voudrais rappeler que le papillon français aujourd'hui représente 38% de part de marché et nous perdons chaque l'année chaque année 1 point."

Les compagnies étrangères se frottent les mains, en particulier celles du Golf...

Même son de cloche de la part de Christian Widener de la Compagnie qui déclare : « Ce n'est pas une décision opportune, même dans le business travel. Cette augmentation est répercutée sur le prix du billet. Par voie de conséquence, elle impacte l'élasticité des prix et on constate déjà des fluctuations sur certaines routes au détriment des compagnies françaises ».

Que dire de l’anticipation pour collecter cette taxe avant même qu’elle soit définitivement votée ? la réponse est simple. C’est mécanique : à partir du moment où le gouvernement a choisi de l’appliquer au 1er janvier au transport aérien, cela veut dire que tous les billets vendus avant la fin de l’année seront quand même redevables vis-à-vis de l'état du versement cette taxe ! Gilles Talec d’Air Austral explique : « Nos marges sont trop faibles pour supporter une telle surcharge. Nous n'avons pas la capacité financière de l'assumer, d’où cette stratégie d’anticipation. Par contre, si le taux change ou si elle n’existe tout simplement plus si le gouvernement tombe, nous la rembourserons intégralement. »

Reste la question du Kérosène encore non taxé... François Xavier Izenic expliquant que le transport aérien devrait encore doubler d'ici 2040!

Pascal de Izaguirre reprend la parole : « C'est le gros argument de certains ressortent régulièrement. Et la réponse est très simple. Je te le redis : les 27 pays dans l'Union Européenne, n'ont aucune taxation spécifique pour l'aérien. Il en reste 7. On était en concurrence avec l’Allemagne. Mais aujourd’hui nous sommes le pays qui subit autant de taxe sur l’aérien. Si vous voulez que j’énumère la très longue liste de ces dernières, je peux le faire, et vous constaterez que ça dépasse largement la problématique du Kérosène. »

 

 

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