Menu
S'identifier

Un maroquin pour quoi faire?

Éditorial | publié le : 01.06.2012 | Dernière Mise à jour : 01.06.2012

Image

Un maroquin pour quoi faire?

Crédit photo Pierre Cossard

Auteur

  • Pierre Cossard

Le gouvernement normal qui est désormais le nôtre devrait logiquement être sensible aux problèmes des vacances et du tourisme, surtout au regard de l’ampleur du travail qui attend les heureux élus. Jean-Marc Ayrault, notre nouveau Premier ministre, a finalement annoncé la composition de son gouvernement tardivement le 16 mai, et miracle, Sylvia Pinel est devenue ce jour-là ministre déléguée au Tourisme.

Les temps sont difficiles, la promesse d’un exécutif resserré ne laissait guère de latitude à la distribution de trop nombreux maroquins, et même si François Hollande a laissé entendre, du temps de sa candidature, qu’il était sensible aux attentes de ce métier et à son poids dans l’économie du pays, c’est bien vers la dette et la croissance zéro que portera sans doute toute son attention. D’autant qu’il va lui falloir aussi sauver la Grèce, une fois de plus, et négocier pied à pied avec une Angela Merkel dont la sensibilité politique n’est un secret pour personne…

Faisons contre mauvaise fortune, bon cœur. Il n’y aura pas de ministère d’État au Tourisme, mais ce secteur d’activité a désormais une responsable qui siégera aux Conseils des ministres et portera les couleurs d’une des dernières industries du pays. Car la France est depuis longtemps une "grande" destination touristique. Dommage que la valse des gouvernements continue de croire qu’il en sera ainsi jusqu’à la fin des temps, ou tout du moins de chaque mandat. D’où une série relativement affligeante de personnalités – toutes couleurs politiques confondues – installées dans ce fauteuil bien plus souvent pour des raisons de "services rendus" que pour leur véritable engagement dans ce secteur. Le dernier en date n’a d’ailleurs absolument pas dérogé à la règle. Sympathique, mais apôtre de longs discours et d’actions courtes, il n’aura guère fait avancer la cause des professionnels du tourisme face à un univers économique de plus en plus complexe pour eux. Il est vrai qu’avec le budget qui est depuis toujours alloué à ce ministère, il s’agit le plus souvent d’économiser au maximum sur tout ce qui figure dans la colonne des dépenses.

Espérons simplement que Sylvia Pinel, nouvelle venue, prenne définitivement à cœur le tourisme français. Ce qui me rassure, c’est que son ministre de tutelle, Arnaud Montebourg, est voué au Redressement Productif. Bon signe, non?

Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire

Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format