L’une des caractéristiques principales des autocaristes est leur implantation locale, voire régionale. Souvent gestionnaires de lignes régulières, leurs véhicules parcourent inlassablement les routes, de ville à ville, en étant en contact avec des centaines de milliers de passagers, potentiellement clients de leur production touristique. Le tourisme en autocar est né de cette proximité, quitte à s’en détacher en proposant autre chose que les circuits découverte en France et en Europe, pour partir désormais en croisières ou en avion vers des destinations lointaines. L’idée a vite germé de cultiver cette fidélité, de l’entretenir à travers un événement autant commercial que convivial. Les salons d’autocaristes ont vu le jour, avec des variantes selon l’approche choisie, le plus souvent avec succès, à tel point qu’ils tendent à se multiplier. Serait-ce une forme de panacée commerciale? Le fait est qu’on ne s’improvise pas organisateur de salon, qu’on doit justifier autant de sa légitimité que de sa capacité à drainer les flux de clients vers le lieu choisi. Nous vous présentons trois exemples, parmi les plus représentatifs de cette pratique.
Pour poursuivre la lecture de ce contenu, abonnez-vous dès maintenant
Déjà abonné ? Identifiez-vous