Les informations et les déclarations se succèdent à un tel rythme qu’au moment où vous lirez ces lignes, je ne peux prédire si l’amorce d’une reprise aura rendu l’espoir aux professionnels du tourisme ou si le monde entier sera encore plongé dans la stupeur et la paralysie.
On aimerait bien, comme Lamartine, que le temps suspende son vol et que les conséquences dramatiques du confinement et de l’arrêt quasi-total de l’activité touristique s’estompent comme par magie. Pourrons-nous encore « savourer les rapides délices des plus beaux de nos jours! », comme le souhaite le poète? Il faut l’espérer et que les mesures prises pour stopper la diffusion de l’épidémie soient accompagnées d’un plan aussi ambitieux et efficace de sauvetage des entreprises en danger de mort, plus certaine que pour les malades atteints du Covid19.
Les événements récents donnent une cruelle réalité à l’effet papillon, qui veut qu’un battement d’aile de coléoptère en Amazonie se traduise par une tempête au Texas. Il a suffi d’un adepte de steak de Pangolin sur le marché de Wuhan pour plonger l’économie mondiale dans la panique.
Être à ce point dépendant les uns et les autres d’actes individuels irresponsables a de quoi faire frémir. Rien ne dit que la vague du Corona virus ne sera pas suivie par d’autres, surgies cette fois d’un autre continent. La mondialisation, y compris dans sa dimension la plus sympathique des voyages internationaux, révèle aussi brutalement les conséquences néfastes des foules en mouvement. On pensait que le surtourisme en serait l’illustration la plus dramatique, mais c’est finalement la sécurité sanitaire qui a lui a pris la vedette. Et la paralysie des déplacements qui en résulte.
Est-ce que tout va redevenir comme avant? Va-t-on effacer de nos mémoires cet épisode pandémique aussi vite que les attentats du 11 Septembre?
Le tourisme est fondamentalement résilient et l’envie de voyager un « droit inaliénable », mais on n’imagine pas que la peur de l’épidémie ne laisse des traces profondes et ne suscite des réflexions de fond sur la façon de voyager, sur les contrôles aux frontières, sur le regard même porté sur un tourisme exponentiel. Préparons-nous déjà au Jour d’après! La qualité de l’expérience touristique prévaudra sûrement sur sa consommation débridée.
ZOO-PARC DE BEAUVAL
Tout petit parc ornithologique créé en 1980 à Saint-Aignan/Cher (41), quatre décennies plus tard, en ouvrant son dôme équatorial XL, Beauval confirme qu’il est devenu l’un des plus beaux parcs zoologiques du monde. Son histoire, ses atouts, sa nouvelle dimension.
AUTOCARS CHAZOT
Créés il y a plus de 60 ans, les Autocars Chazot sont historiquement ancrés à Saint-Étienne, département de la Loire. En décembre dernier, cette PME familiale a remis les clés de sa division Tourisme à Michel Voyages, autre acteur majeur du secteur.
GÉORGIE, LA PERLE DU CAUCASE
Avec l’Arménie et l’Azerbaïdjan, la Géorgie représente l’ancienne Transcaucasie soviétique, coincée en la Russie et la Turquie. Elle n’est encore qu’une destination touristique émergeante, profitant indirectement de l’attrait croissant pour la Route de la soie.