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Assurance grippe A : "le Ceto a préparé le terrain pour ses adhérents"


Publié le : 08.09.2009 I Dernière Mise à jour : 09.10.2024
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I Crédit photo René-Marc Chikli a rencontré à plusieurs reprises les assureurs. ©DR

René-Marc Chikli assure que différentes réunions avec les assureurs ont permis "de simplifier les démarches".

Alors que tous les TO dégainent leur assurance annulation grippe A (Nouvelles Frontières, Voyageurs du Monde, Passion des Iles by Tourinter, Aventuria, bientôt Fram…), René-Marc Chikli, président du Ceto, a envoyé aujourd'hui une note à ses adhérents pour éclaircir les différents contrats qui existent sur le marché.

"Il faut faire attention, car une partie des contrats d'assurance annulation inclut le risque d'épidémie, et une autre partie des contrats l'exclut, explique René-Marc Chikli. Depuis le mois d'août, beaucoup de TO qui avaient un contrat excluant l'épidémie l'ont renégocié avec leurs assureurs afin de l'inclure." Les assurances annulation concernent le cas d'un client qui, malade de la grippe A, voudrait annuler son voyage en dernière minute.

"Une première fois le 12 août, et une seconde fois aujourd'hui, le Ceto a rencontré la SNSA : ensemble nous avons défini les bases du problème, continue le président de l'Association des tours-opérateurs. Le Ceto a sensibilisé les assureurs aux enjeux que représente cette assurance annulation pour les tours-opérateurs : ainsi, nous avons simplifié le démarches pour les TO. Nous avons défini les fondements, à eux de négocier les modalités."

Selon le président du Ceto, d'ici quelques jours la plupart des tours-opérateurs pourraient avoir cette assurance annulation "spéciale grippe A". "Mais tout dépend, bien sûr, de leurs négociations avec leurs assureurs", pondère René-Marc Chikli.

Ce qui risque d'être plus difficile à obtenir de la part des assureurs, c'est une assurance-assistance, qui prenne en charge un client tombé malade pendant son voyage.

Mais toutes ces considérations ne valent que tant que l'on reste dans le cas d'une épidémie. "La pandémie change tout : les entreprises du tourisme ne seraient alors qu'un maillon d'une chaîne beaucoup plus grande qui mettrait le pays à l'arrêt", selon René-Marc Chikli. C'est l'Etat qui décide le cas échéant de déclarer l'état de pandémie.

Un prochain rendez-vous entre le Ceto et la SNSA aura lieu le 30 septembre. "Peut-être l'occasion de faire un point sur les avancées pour les assurances assistance", prévoit le président du Ceto.

Caroline Revol

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