La compagnie norvégienne fête ses 125 ans et amorce la diversification de sa production.
"Nous vendons le voyage d'une vie depuis 125 ans." Christine Bois-Beauval, la directrice générale de Hurtigruten. "Ma compagnie ne prend pourtant pas une ride et s'apprête à écrire une nouvelle page de son histoire." En 2019 et en 2020, la compagnie accueillera deux nouveaux navires, hybrides, dotés de 250 cabines toutes extérieures, .
Ces bateaux accompagneront le développement de nouvelles routes, dont le passage du Nord-Ouest (passage de l'Océan Atlantique à l'Océan Pacifique par le Grand Nord canadien) et l'Alaska. "Certains axes seront également intensifiés", ajoute Christine Bois-Beauval. Hurtigruten souhaite en effet équilibrer son activité entre la Norvège et le reste de ses croisières d'exploration en Antarctique, en Amérique du Sud ou encore autour du Groenland et de l'Islande.
Développer les croisières vers l'Antarctique
Actuellement, la compagnie réalise 80% de son chiffre d'affaires grâce à l'Express côtier, qui longe la Norvège, et seulement 20% via ses croisières d'exploration. "A partir de 2021, une compagnie concurrente se positionnera pour la première fois sur l'itinéraire de l'Express côtier. Nous laisserons 7 navires sur cette croisière, ce qui nous permettra de positionner le reste de la flotte (14 bateaux actuellement) ailleurs dans le monde", détaille la directrice générale.
Une croisière avec Hurtigruten dure entre 7 et 23 jours. Près de 13 000 passagers empruntent chaque année l'Express côtier (7 à 12 jours) et 1 000 embarquent pour une croisière d'exploration (6 à 23 jours). Le panier moyen se situe aux alentour de 2 500€ par personne pour la Norvège et entre 4 000 et 5 000€ pour la formule "exploration".