L’Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme (APST), qui réunissait une nouvelle fois son bureau le 5 mai, annonce que 60 adhérents qui n’ont toujours pas régularisé leur situation vont faire l’objet d’une radiation.
Adhérents et cotisations
Le bureau de l’Association Professionnelle de Solidarité du Tourisme (APST), qui s’est réuni le mercredi 5 mai, a notamment permis de faire le point sur cotisations. À ce jour, près de 2/3 des adhérents se sont acquittés de leur deuxième acompte de cotisation, fait savoir l'APST. Le premier appel de cotisation, qui était exigible au 15 février dernier, a été payé à près de 99%. « Toutefois, et malgré nos différents rappels, environ 60 adhérents n’ont toujours pas régularisé leur situation. Ils feront l’objet d’une radiation qui sera effective dans les prochains jours », annonce l'association.
Report de l'Assemblée générale
La Présidente de l'APST avait informé le Bureau en avril dernier qu’elle avait déposé au Tribunal de Grande Instance de Paris une requête visant à obtenir un report de l'Assemblée générale annuelle, d’au plus six mois. Une demande acceptée, selon l'association, qui fait savoir que le tribunal a accédé à la requête. L’Assemblée devra ainsi se tenir au plus tard le 31 décembre 2021.
Vente de l'immeuble
La cession attendue de l'immeuble de l'APST, situé avenue Carnot (Paris), devrait quant à elle bientôt se conclure avec la signature de l’acte de vente définitif. Aucune information n'a toutefois été indiquée concernant le prix ou l'acquéreur potentiel.
Restructuration
Dernier sujet abordé : la restructuration de la garantie voyage. À la suite des travaux réalisés ces derniers mois, trois schémas ont été présenté au Bureau. « Ces différents schémas, présentés récemment aux pouvoirs publics, permettent d’assurer la pérennité de l’industrie du tourisme en évitant que ne se produise un pic de sinistralité à l’échéance des ”avoirs Covid”», précise l'APST. L'association dit désormais attendre des orientations précises de la part de ses ministères de tutelle. « Les impératifs du calendrier obligent maintenant à prendre rapidement des décisions structurantes afin d’éviter de devoir piloter à vue une situation de crise pourtant prévisible et largement anticipée », ajoute-t-elle.